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Dans un contexte de prise de paroles de plus en plus grande des victimes et de nouveaux espaces d’écoute.
Ce colloque voulu par PDM Tunisie défendait un objectif ambitieux, embrasser la notion de violence à travers le discours scientifique, la pratique clinique et la société civile. Ce colloque a été pensé dans un partenariat riche d’échanges avec la revue l’Autre ouvrant une dimension transculturelle qui a constitué le fil de cette rencontre internationale.
3 voix se sont donc exprimées autour de la violence intra, inter-culturelle et transgénérationnelle : En effet, la table ronde de la société civile s’est déroulée sous la forme de plaidoyers, comme lanceurs d’alerte, exposant des situations sur des pans entiers de la société largement exposés à des violences de genre, éducatives et intra-familiales. Cette violence est rendue possible grâce à un discours politique institué.
Ce constat a été largement partagé par l’ensemble des intervenants d’associations internationales de défenses des droits humains : OMCT, ASF, FTDES, DAMJ, AFTD. Ils ont insisté notamment sur une narration étatique institutionnalisée qui enclave, permet et même peut se faire la main qui violente. Alors la question débattue est quel discours et quels moyens peut-on mettre en place face à la violence qui traverse toute une société ? A cette question épistémologique le discours scientifique et la recherche ont tenté d’éclairer à partir d’études multiples sur les violences, ses caractéristiques la logique qui la compose, son évolution, les nouvelles approches conceptuelles et les pratiques enseignées mises en place au sein d’institutions ou d’associations comme psychologues du monde Tunisie. Le troisième volet est celui des praticiens qui ont constitué une passerelle entre la société civile et la recherche. Il sont à la fois témoin direct des violences et en charge de mettre en place une clinique adaptée et surtout créative. En effet, la présentation des nombreuses vignettes cliniques a démontré la nécessité d’adaptation et de création pour accompagner les victimes. En marge du colloque et pour poursuivre dans l’illustration des violences, deux expositions ont été présentés : c’est une autre façon imagée de croiser le regard et écouter le témoignage directe de victimes de violences institutionnelles.