Nos missions

Les modalités d’intervention : nos spécificités

Expertise et accompagnement des acteurs de terrain dans l’humanitaire

Mise en place, amélioration et évaluation de dispositifs en associant clinique et analyse systémique des processus.

Des interventions post traumatiques (guerres, accidents, …)

Sur le terrain ou à distance en individuel ou en groupe.

L’organisation de débats ou d’évènements

Des formations pour ses membres et pour les intervenants associatifs :

• Gestion du stress

• Animation de groupes de parole

• Formation des psychologues de maisons d’enfants à l’approche clinique

• Groupe de travail avec les coordinateurs

• Mise en place sur site d’un dispositif de formation d’une équipe médico-sociale s’occupant d’enfants séro-positifs

Des interventions lors de colloques ou dans les média

Précarité et handicap ; Violences faites aux femmes ; Journée de la solidarité internationale ; Trauma ; Cyberpsychologie …

Des journées cliniques et des publications

La création, le soutien ou la formation de groupes d’auto-support

Fédération des Malades et Handicapés Ile de France. France dépression. Association des victimes d’erreurs judiciaires. Soutien étudiants confinés…

Des actions solidaires locales

Le café psycho ; les réunions et manifestations en lien avec la Maison des associations ; les journées de solidarité internationale …

La mise en place de Cellules d’accueil ou de permanences téléphoniques liées à des situations traumatiques

• Créer un dispositif d’écoute et de soutien psychologique pour maintenir un niveau de sécurité́ psychique chez les personnes concernées par des catastrophes (tremblement de terre, inondations, pandémie Covid…).

• Créer un dispositif de soutien et de prévention en direction des populations, notamment les plus vulnérables, en période difficile.

• Proposer une possibilité d’écoute psychologique pour des salariées souffrant de symptômes de détresse psychologique (crises d’angoisse, troubles anxieux, blocages, etc.) liés soit à un stress cumulatif, soit à des situations difficiles

• Faire face en cas de période de confinement aux risques de burn-out / bore-out, ou de détresse notamment en lien avec du télétravail permanent, en particulier pour les personnes isolées.

Des dispositifs d’écoute individuels dans le champ de l’humanitaire

Il s’agit d’une offre d’écoute « à la demande » pour des acteurs de l’humanitaire. Cette démarche est généralement conçue en lien avec les orientations sur la sécurité et la prévention des risques psychosociaux. Elle a pour objectif d’offrir un espace d’expression individuel à l’issue ou non d’un évènement pouvant avoir des répercussions psychologiques.

En vue :

• D’avoir un espace de réflexion pour parler et élaborer.

• De mettre à plat, pour pouvoir se détacher des affects et émotions liés à des situations complexes ou difficiles.

• De favoriser la prise de recul et de distance afin de ne pas se retrouver en situation d’être maltraité ou maltraitant, envers soi-même, ses collègues, ses proches.

• De mieux se connaitre, les sources de stress pouvant varier d’une personne à l’autre, et identifier ses ressources propres à apaiser les angoisses, à réguler les conflits, à prévenir les situations de violence, à soutenir les personnes en situation exceptionnelle (deuil, nécessité́ d’une hospitalisation, épuisement personnel ou professionnel...)

• De soutenir l’appui sur les ressources propres de la personne, sur ses capacités à rebondir, en proposant des points d’appui adaptés au contexte et à la personne

Modalités :

La stricte confidentialité est garantie aux personnels ayant recours à nos services. Les intervenants de Psychologues du monde s’engagent au respect de la parole de chacun et au non-jugement, ainsi qu’à la neutralité vis-à-vis de l’institution.

• Il ne s’agit en aucun cas d’engager une psychothérapie (sans nier les mouvements transférentiels et contre transférentiels qui surviennent au cours des entretiens)

• Dans des situations particulières, une orientation sera proposée vers des professionnels spécialisés : parentalité́, difficultés conjugales, troubles anxio- dépressifs majeurs...

La durée est d’une à trois séances, un retour quantitatif anonymisé est fait une fois par an au partenaire concerné

Des bilans post mission :

Il s’agit d’une obligation légale pour les volontaires de solidarité internationale, mais ce dispositif peut être proposé à des salariés ou des stagiaires.

Le bilan demande une écoute psychologique pour repérer la question existentielle que pose ce retour à chaque personne. Derrière la question de l’orientation, il y a une clinique de la perte liée au départ, et l’entre deux du retour, la perte de l’autonomie professionnelle et de l’exaltation liée à l’intensité du vécu : une perte narcissique et une réactivation éventuelle des problèmes ou questions que l’on a laissées en partant, avec un risque de syndrome dépressif pour certains.

La perte est différente en fonction des ressources que la personne trouve en rentrant Il convient de repérer les ressources familiales et sociales chez les volontaires qui demandent le bilan. Il faut renvoyer ce qui fait sens pour elle.

Il est également important de commencer par faire le bilan de la mission pour que la personne volontaire ne prenne pas sur elle l’échec ou les objectifs non atteints de la mission (profil des volontaires : sur-responsables, peu de formation à l’analyse stratégique pour comprendre les enjeux de terrain).

Il s’agit donc principalement d’un entretien clinique à partir de quelques outils simples qui sont des prétextes à ce travail autour du projet de vie, sur 3 séances maximum.

Un tel bilan est fait en 3 séances :

Comment trouvons-nous nos missions ?

• En déployant nos réseaux personnels et professionnels

• En accueillant les psychologues « porteurs de projet » et en leur offrant un cadre

Mise au point d’une méthodologie de préparation au départ avec entretien, recherche de motivation puis contact et soutien lors du séjour.

• Par le soutien d’associations d’auto-support qui nous interpellent pour des accompagnements ou des formations à aider des associations qui se lancent dans des actions ou prises en charge sans encore mesurer parfaitement le périmètre de leur action en co-construisant leur cadre d’intervention.

• Par l’accueil de demandes provenant d’associations humanitaires et par la mise en place de missions

• En répondant à des appels d’offres